Les vertus et bienfaits du Lamier blanc - Lamium album
Les vertus et bienfaits du Lamier blanc - Lamium album

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Les vertus et bienfaits du Lamier blanc - Lamium album

Nom de la plante : Lamier blanc.

Famille botanique : Le lamier blanc appartient à la famille des Lamiacées.

Quel est son nom latin ou botanique ?

Le nom latin du lamier blanc est Lamium album.

Quels sont les autres noms du lamier blanc ?

Le lamier blanc est également appelé chuchette, couronne, fausse ortie, gant blanc, ortie blanche, ortie folle, ortie morte, pied de poule ou encore sucète.

Quelles sont les vertus traditionnelles du lamier blanc ?

Le lamier blanc contient des glucosides, des iridoïdes et des séco-irodoïdes, des saponosides triterpéniques, des acides phénoliques, des flavonoïdes, des mucilages, des tanins et une bétaïne.

Le lamier blanc est réputé pour être un tonique utérin spécifique de la muqueuse vaginale. À ce titre, il est souvent utilisé en cas de règles douloureuses, abondantes et irrégulières.

Il est connu pour ses vertus expectorantes, mucolytiques, adoucissantes et anti-inflammatoires. Il peut aider à soigner les affections de la gorge et du pharynx.

Grâce à ses vertus astringentes, le lamier blanc peut être employé pour traiter les diarrhées et les ballonnements.

Le lamier blanc offre également des propriétés vasoconstrictrices, particulièrement utiles en cas de varices et d’hémorroïdes.

En usage externe, le lamier blanc possède des vertus cicatrisantes, astringentes et hémostatiques. Il sert à soigner les brûlures, les blessures, les coups, l’eczéma et les démangeaisons.

Quelles parties de la plante sont utilisées en phytothérapie ?

En phytothérapie, on utilise la sommité fleurie et la plante entière.

Quelle est la description botanique du lamier blanc ?

L'ortie blanche est une plante herbacée vivace mesurant environ 50 cm de hauteur. Il pousse en touffe et émet de nombreux stolons et un gros rhizome. Ces derniers facilitent sa multiplication et favorisent son abondance dans les régions où il s’épanouit.

Le lamier blanc ressemble à l’ortie piquante. C’est la raison pour laquelle ces deux plantes sont souvent confondues. Seule la cueillette permet de les différencier correctement. L'ortie piquante laisse un souvenir urticant sur la peau, tandis que le lamier blanc est agréable au toucher.

La tige du lamier est de section carrée, creuse et non ramifiée. Ses feuilles sont opposées, décussées et grandes. Elles mesurent entre 5 et 5 centimètres de long et presque autant de large. Elles sont pointues au sommet et au bord de limbe denté. Les feuilles situées au sommet de la tige sont plus pétiolées et effilées, presque rugueuses.

Les fleurs du lamier se trouvent à l’aisselle des feuilles, en glomérules de 6 à 14 fleurs. Les fleurs blanches sont grandes, blanches et bilabiées avec un casque important, elles disposent de 4 étamines à anthères noires. La lèvre supérieure de la fleur est ciliée. Les 5 sépales sont soudés en un tube bilabié.

Le fruit du lamier est un tétrakène classique de la famille des Lamiacées, entouré d’un calice persistant. La floraison dure du printemps jusqu’au début de l’automne. Le lamier apprécie les sols fertiles, incultes et humides. Il pousse généralement dans les bois, les haies, les prairies et près des habitations.

Où trouver le lamier blanc ?

Si vous souhaitez vous soigner naturellement par les plantes, vous pouvez récolter le lamier blanc au printemps. Pour plus de facilité, vous pouvez également vous le procurer en herboristerie.

À l'herboristerie du Valmont, nous proposons la lamier blanc ou ortie blanche en sommité fleurie coupée et séchée de qualité biologique pour la préparation de tisane de lamier blanc, de baumes ou onguents thérapeutiques ou autres préparations médicinales.

Comment cultiver et récolter le lamier blanc ?

Le lamier blanc se développe de façon optimale avec de l’ombre et de la fraîcheur, mais il est capable de supporter une sécheresse passagère abrité sous les arbres. L’automne est la meilleure période pour planter les jeunes plants de lamier en godet, mais vous pouvez aussi le faire en mars.

Avant de planter le lamier blanc, il est important de préparer le sol et de le nettoyer de toutes racines qui pourrait nuire à son développement. Le lamier n’étant pas très exigeant concernant le sol, il suffit de faire un léger apport de compost. Pour les sols très argileux, vous pouvez ajouter un peu de sable.

Installé à l’ombre, le lamier ne requiert aucun arrosage, sauf en été et en période de sécheresse. Pendant les premières années, il ne faut pas oublier de désherber pour éviter que les plantes occupent l’espace avec les racines rhizomateuses.

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, une taille de nettoyage peut être effectuée au printemps.

Les pucerons peuvent être attirés par le lamier blanc mais ils ne risquent pas de l’abîmer. Ne cherchez pas à vous en débarrasser. En revanche, les escargots et les limaces peuvent faire des dégâts, notamment sur les jeunes plantations. Utilisez une méthode naturelle ou un produit biologique à base de phosphate de fer pour les éloigner.

Quels sont les usages reconnus de la plante médicinale de lamier blanc ?

En relation avec ses vertus anti-inflammatoires, astringentes, hémostatiques, expectorantes et mucolytiques :

  • bronchite, laryngite ;
  • leucorrhées, dysménorrhées, règles abondantes ;
  • démangeaisons et inflammations cutanées ;
  • varices et hémorroïdes.

En relation avec son action drainante hépatobiliaire :

  • ballonnements, flatulences, diarrhées.

En relation avec ses propriétés diurétiques :

  • troubles urinaires ;
  • goutte.

Comment prendre ou utiliser le lamier blanc ?

Usages thérapeutiques en interne :

Pour les troubles urinaires, la diarrhée et les règles abondantes :

  • Infusion : Comptez 1 cuillère à soupe pour une tasse de 250 mL d’eau bouillante. Laissez infuser 5 à 10 minutes. Buvez-en 3 tasses par jour, de préférence avant les repas..
  • Teinture mère : Prenez 30 gouttes dans un verre d’eau, 3 à 6 fois par jour.

Usages thérapeutiques en externe :

Pour les démangeaisons du cuir chevelu, les pellicules, les irritations de la peau et des muqueuses :

  • Décoction : Comptez 50 grammes de plante entière coupée en petits morceaux pour 1 litre d’eau. Laissez bouillir 10 minutes, infusez 10 minutes et filtrez.
  • Lotion de la décoction : Appliquez directement sur le cuir chevelu.
  • Compresse de la décoction : Appliquez localement sur les irritations de la peau et des muqueuses. Répétez l’opération 2 à 3 fois par jour.
  • Bain de siège : Pour les leucorrhées, ajoutez 50 cl de décoction à l’eau du bain de siège.

Quelles sont les précautions à prendre avant d'utiliser le lamier blanc ?

À ce jour, il n’existe aucune contre-indication ni aucun effet secondaire rapporté concernant le lamier blanc.

Le saviez-vous ?

Lamier est une référence à Lamia, ogresse de la mythologie grecque, en raison de la gueule ouverte des fleurs. Laimos signifie gorge ou gosier.

Les premières traces écrites de l’utilisation du lamier blanc datent du Moyen-Âge.

Au XVIème siècle, le botaniste et médecin malinois Dodoens présente la lamier blanc comme un grand remède pour les femmes.

En 1597, le botaniste anglais John Gerard parle du lamier blanc dans son célèbre herbier.

Selon certaines croyances, le lamier a le pouvoir de rendre le cœur joyeux, de donner une belle couleur au visage et de ranimer les ardeurs.

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Bibliographie

Karine Jacquemard, naturopathe-herbaliste, Le guide de la phytothérapie au quotidien, Rusticas Editions,2019 | Dr Claudine Luu, 1000 remèdes à faire soi-même, Le guide Terre vivante, octobre 2021 | Dr Eric Lorrain, Grand manuel de phytothérapie, Les nouveaux chemins de la santé, Dunod, 2019 | Yves Vanopdenbosch, Herba Médicinalis, 210 monographies de plantes médicinales, Amyris, 2022 | Dubray Michel, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Lucien Souny, 2018 | Morel Jean-Michel, Traité pratique de phytothérapie. Remèdes d'hier pour médecine de demain, Grancher, 2008 | Mulot Marie-Antoinette, Secrets d'une herboriste, Dauphin, 2009 | Loïc Ternissen, Le guide Ultime de l'Herboristerie, Albin Michel, 2022 | Mulot Marie Antoinette, Les 250 réponses de l'herboriste, Dauphin, 2009 (1993) | Anne McIntyre, Le guide complet de la Phytothérapie, Le courrier du Livre, 2011 | Carole Minker, 200 plantes qui guérissent, Larousse, 2015 | Thierry Folliard, herboriste et naturopathe, Le petit Larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes et leurs remèdes, 2016 | Maria Treben, Les simples du jardi de Dieu, Pratique des plantes médicinales pour bien-être et santé, Ennsthaler, 2007 | Christophe Bernard, Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels, Jouvence Editions, 2018 | www.altheaprovence.com | www.wikiphyto.org | www.doctissimo.fr | www.vidal.fr


Les informations contenues dans ce texte ne visent pas à diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir une maladie quelconque. Les allégations concernant les bienfaits des plantes et des produits à base de plantes sont basées sur l'utilisation traditionnelle. Rédigé par un rédacteur scientifique pour le grand public, cet article présente l'état actuel des connaissances concernant le sujet abordé lors de sa mise à jour. Les progrès futurs en sciences pourraient rendre cet article partiellement ou totalement obsolète. Il ne doit pas être considéré comme une alternative aux recommandations de votre médecin ou pharmacien.