Marrube blanc : Bienfaits, utilisations, danger et contre-indications
Marrube blanc : Bienfaits, utilisations, danger et contre-indications

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Marrube blanc : Bienfaits, utilisations, danger et contre-indications

Nom de la plante : Marrube blanc.

Famille botanique : Le marrube blanc appartient à la famille des Lamiacées.

Quel est son nom latin ou botanique ?

Le nom latin du marrube blanc est Marrubium vulgare.

Quels sont les autres noms du marrube blanc ?

Le marrube blanc est également appelé marrube commun, marrube vulgaire, bonhomme, grand bonhomme, herbe vierge, herbe aux crocs, marrochemin, marrube des champs, marrube officinale, bouenriblé, mariblé, blanc rubi ou encore Mont Blanc.

Bienfaits et propriétés du marrube blanc

Le marrube blanc est connu pour ses vertus expectorantes, antitussives, béchiques et fluidifiantes. Il peut être utilisé en cas de toux grasse et d’inflammation des voies respiratoires.

Il possède des propriétés stimulantes hépatiques, cholagogues et cholérétiques qui permettent de stimuler la production de bile et son évacuation par la vésicule biliaire. Il est particulièrement utile en cas de digestion difficile, d’insuffisance biliaire ou de manque d’appétit.

Le marrube blanc est un excellent tonique naturel à utiliser en cas de fatigue, de convalescence ou d’anémie.

Enfin, le marrube blanc a des effets antispasmodiques, analgésiques, hypoglycémiants, anti-inflammatoires et hypotenseurs. À ce titre, il pourrait être utilisé pour traiter le diabète, l’obésité et la cellulite.

Quelles parties de la plante sont utilisées en phytothérapie ?

En phytothérapie, on utilise la partie aérienne fleurie du marrube blanc.

Quelle est la description botanique du marrube blanc ?

Commun dans toute l’Europe, le marrube blanc est une plante herbacée vivace, de couleur grisâtre. C’est une espèce nitrophile qui pousse en bordure des chemins, au pied des murs, près des habitations, dans terrains vagues, les décombres et les lieux incultes. Le marrube blanc affectionne particulièrement les sols calcaires.

Visuellement, le marrube blanc ressemble à la grande ortie. Son rhizome donne naissance à des tiges dressées duveteuses quadrangulaires à moelle spongieuse qui peuvent atteindre 40 à 70 centimètres de haut.

Les feuilles froissées dégagent une odeur de thym. Elles sont verticilles, multiflores compactes et espacées sur la tige, à limbe ovale-orbiculaire et espacées sur la tige. Leur couleur est vert jaunâtre sur la face supérieure et vert blanchâtre sur la face inférieure. C’est de cette couleur que la plante tient son nom.

La floraison du marrube blanc a lieu entre juin et septembre. On voit apparaître de petites fleurs blanches à tige carrée avec des calices à dents et des 10 nervures en hameçons courbés pileux à l’intérieur du tube. Les fruits sont 4 akènes.

Où trouver le marrube blanc ?

Si vous souhaitez vous soigner naturellement par les plantes, vous pouvez récolter le marrube blanc du printemps à l’automne. Pour plus de facilité, vous pouvez également vous le procurer en herboristerie.

À l'herboristerie du Valmont, nous proposons le marrube blanc en plante séchée (plante coupée) pour la préparation de tisane de marrube blanc, de baumes ou onguents thérapeutiques ou autres préparations médicinales.

Comment cultiver et récolter le marrube blanc ?

Le marrube blanc se développe idéalement dans les terres pauvres, sèches et calcaires. Il apprécie les zones ensoleillées et les sols bien drainés. Il peut être cultivé en pleine terre ou en pot.

Semez le marrube blanc en pleine terre au printemps ou en automne. Recouvrez légèrement avant de tasser d’arroser en pluie fine. Laissez environ 50 centimètres d’espace entre chaque plant.

Le marrube blanc ne requiert aucun entretien particulier. Un arrosage léger en début de culture est suffisant. Vous pouvez le tailler 2 fois par an pour le densifier et couper les fleurs fanées au fil du temps.

Les feuilles de marrube blanc sont récoltées du printemps à l’automne, tandis que les fleurs sont récoltées en été. Ensuite, elles doivent être séchées au sec et à l’abri de la lumière.

Utilisation du marrube blanc

En relation avec ses vertus respiratoires :

  • toux mixte et productive ;
  • inflammation des voies respiratoires ;
  • asthme, bronchite asthmatiforme ;
  • inflammation chronique des voies respiratoires (toux des fumeurs, bronchites chroniques, rhinosinusites chroniques).

En relation avec ses vertus digestives et métaboliques :

  • dyspepsie d’origine hépatobiliaire ;
  • gastrite, suites d’ulcère gastroduodénal ;
  • exposition hépatique à des xénobiotiques ;
  • hypertension artérielle légère, troubles du rythme fonctionnel, extrasystoles ;
  • syndrome métabolique, diabète non insulinodépendant, avec ou sans facteurs de risque cardiovasculaire.

Comment prendre ou utiliser le marrube blanc ?

Usages thérapeutiques en interne :

  • Infusion : Comptez 1 cuillère à soupe rase de plante séchée pour une tasse de 150 mL d’eau frémissante. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer. Buvez-en 1 à 3 tasses par jour avant les repas pour faciliter la digestion. Ajoutez du miel en cas de toux.
  • Teinture mère : Prenez 10 à 20 gouttes dans un verre d’eau, 2 ou 3 fois par jour, de préférence avant les repas.
  • Macération dans le vin : Laissez macérer 60 grammes de plante sèche dans 1 litre de vin blanc pendant 15 jours. Filtrez. Buvez-en ½ erre avant les repas en cas de cellulite ou d’obésité.

Quelles plantes médicinales peuvent être associées au marrube blanc ?

  • En cas de traitement des troubles du rythme cardiaque vous pouvez l'associer à l’aubépine.
  • En cas d’inflammation des voies respiratoires vous pouvez l'associer à l’eucalyptus et au plantain.
  • Pour améliorer le confort respiratoire vous pouvez l'associer au pélargonium, à l’éleuthérocoque et à l’échinacée.
  • En cas de bronchite avec toux grasse et productive vous pouvez l'associer au pin, au sureau et au plantain.
  • En cas de toux spasmodique, dans un contexte allergique ou asthmatique vous pouvez l'associer au lierre et à la réglisse.
  • En cas de bronchite chronique, lors des épisodes d’exacerbation de toux productive vous pouvez l'associer au radis noir et au sureau.
  • En cas de troubles troubles digestifs vous pouvez l'associer au chardon-marie, à la cannelle, à la mélisse, au curcuma et au gingembre.

Contre-indications et dangers

Consommé aux doses thérapeutiques recommandées, le marrube blanc ne présente aucune toxicité.

Consommé à doses élevées, il risque de provoquer des troubles cardiaques.

Il faut éviter d’utiliser le marrube blanc en cas de toux sèche ou de toux d’irritation.

Foire aux questions

Quelles sont les vertus du marrube blanc ?

Le marrube blanc possède plusieurs vertus médicinales. Il est expectorant, antitussif, béchique, et fluidifiant, utile notamment pour les toux grasses et les inflammations des voies respiratoires. Il a également des propriétés stimulantes hépatiques, cholagogues, et cholérétiques, favorisant la production et l’évacuation de la bile, utiles pour la digestion difficile et les insuffisances biliaires. De plus, il est reconnu pour son action tonique en cas de fatigue, convalescence ou anémie, et possède des effets antispasmodiques, analgésiques, hypoglycémiants, anti-inflammatoires et hypotenseurs.

Où puis-je trouver du marrube blanc ?

Le marrube blanc peut être récolté du printemps à l’automne et est également disponible en herboristerie. À l'herboristerie du Valmont, le marrube blanc est proposé en plante séchée pour la préparation de diverses préparations médicinales.

Le saviez-vous ?

Le marrube blanc est utilisé depuis l’Antiquité pour ses multiples vertus. En Égypte antique, on le surnommait “graine d’Horus” et on l’employait pour ses propriétés thérapeutiques.

À Thèbes en Égypte, le marrube était brûlé lors des cérémonies pour célébrer la fusion du dieu Horus avec Ammon-Râ. Lors de fêtes et défilés, le marrube était donné à brouter à des béliers.

Autrefois, les sommités fleuries étaient mises dans des sachets pour repousser les mauvais sorts. Elles étaient aussi utilisées pour réaliser des infusions qui servaient lors de rituels d'exorcisme. Cette même infusion était bue pour renforcer les facultés mentales.

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Bibliographie

Karine Jacquemard, naturopathe-herbaliste, Le guide de la phytothérapie au quotidien, Rusticas Editions,2019 | Dr Claudine Luu, 1000 remèdes à faire soi-même, Le guide Terre vivante, octobre 2021 | Dr Eric Lorrain, Grand manuel de phytothérapie, Les nouveaux chemins de la santé, Dunod, 2019 | Yves Vanopdenbosch, Herba Médicinalis, 210 monographies de plantes médicinales, Amyris, 2022 | Dubray Michel, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Lucien Souny, 2018 | Morel Jean-Michel, Traité pratique de phytothérapie. Remèdes d'hier pour médecine de demain, Grancher, 2008 | Mulot Marie-Antoinette, Secrets d'une herboriste, Dauphin, 2009 | Loïc Ternissen, Le guide Ultime de l'Herboristerie, Albin Michel, 2022 | Mulot Marie Antoinette, Les 250 réponses de l'herboriste, Dauphin, 2009 (1993) | Anne McIntyre, Le guide complet de la Phytothérapie, Le courrier du Livre, 2011 | Carole Minker, 200 plantes qui guérissent, Larousse, 2015 | Thierry Folliard, herboriste et naturopathe, Le petit Larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes et leurs remèdes, 2016 | Maria Treben, Les simples du jardi de Dieu, Pratique des plantes médicinales pour bien-être et santé, Ennsthaler, 2007 | Christophe Bernard, Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels, Jouvence Editions, 2018 | www.altheaprovence.com | www.wikiphyto.org | www.doctissimo.fr | www.vidal.fr


Les informations contenues dans ce texte ne visent pas à diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir une maladie quelconque. Les allégations concernant les bienfaits des plantes et des produits à base de plantes sont basées sur l'utilisation traditionnelle. Rédigé par un rédacteur scientifique pour le grand public, cet article présente l'état actuel des connaissances concernant le sujet abordé lors de sa mise à jour. Les progrès futurs en sciences pourraient rendre cet article partiellement ou totalement obsolète. Il ne doit pas être considéré comme une alternative aux recommandations de votre médecin ou pharmacien.