Bienfaits et vertus du Lierre grimpant - Hedera helix
Lierre grimpant bienfaits et vertus - Hedera helix

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Lierre grimpant bienfaits et vertus - Hedera helix

Nom de la plante :

Lierre grimpant.

Famille botanique :

Le lierre grimpant appartient à la famille des Araliacées.

Quel est son nom latin ou botanique ?

Le nom latin du lierre grimpant est Hedera helix

Quels sont les autres noms du lierre grimpant ?

Le lierre grimpant est également appelé joli bois, herbe de la Saint-Jean, lierret, lierre commun, bourreau des arbres, rondelette, rondote. 

Quelles sont les vertus traditionnelles du lierre grimpant ?

Le lierre grimpant est connu pour ses propriétés expectorantes grâce à ses saponosides, mucolytiques, antifongiques, antibactériennes grâce à ses hédérasaponosides, des actifs qui agissent sur le staphylocoque doré et le streptocoque notamment. 

Il est également antispasmodique des bronches grâce à l'hédéracoside C, un hétéroside et l'a-hérédine et une monodesmoside, ses propriétés antitussives sont dues aux mucilages. 

Le lierre grimpant possède également des propriétés stimulantes de la glande thyroïde, et stimulantes de la croissance osseuse.

Sur la circulation le lierre grimpant des propriétés vasoconstrictrices, grâce à l'hédérine, veinotoniques et anti-œdémateuses, grâce à ses saponosides.

En usage externe, le lierre grimpant renferme des vertus antalgiques.     

Quelles parties de la plante sont utilisées en phytothérapie ?

En phytothérapie, on utilise le bois et les feuilles du lierre grimpant.

Quelle est la description botanique du lierre grimpant ?

Le lierre est une plante grimpante rustique qui pousse jusqu’à 1 200 mètres d’altitude. On le trouve en France et en zone tempérée eurasiatique de l’hémisphère nord. Le lierre peut atteindre jusqu’à 20 mètres de haut. Il se développe en zone ombragée ou semi-ombragée, dans les bois, les rochers frais et les haies. Il peut grandir chaque année de 30 à 45 centimètres.

Le lierre dispose de tiges sarmenteuses couchées et radicantes ou grimpantes, dotées de crochets et de nombreux entre-nœuds centraux. Les rameaux mesurent entre 10 et 15 centimètres et se fixent sur les arbres et les murs.

Les feuilles sont vert foncé et brillantes sont coriaces et persistantes, à forme variable. Les feuilles de la tige stérile sont trilobées ou pentalobées, à nervure blanche en éventail. Les feuilles héliophiles des branches fertiles sont entières, acuminées et ovales.

Les fleurs du lierre sont jaune verdâtres et comportent 5 pétales. Elles sont groupées en ombrelles disposées en grappes terminales. Elles apparaissent entre septembre et octobre.

Les fruits sont des baies globuleuses cerclées au sommet, de couleur bleu noir à maturité. Ils apparaissent à la fin de l’hiver ou au début du printemps.

Où trouver le lierre grimpant ?

Si vous souhaitez vous soigner naturellement par les plantes, vous pouvez récolter le lierre grimpant dans la nature à partir du mois de mars jusqu’au mois de novembre. Pour plus de facilité, vous pouvez également vous le procurer en herboristerie.

À l'herboristerie du Valmont, nous proposons le lierre en feuilles coupées séchées pour la préparation de tisane de lierre grimpant, de baumes, de crème anticellulite ou autres préparations médicinales comme des macérats huileux de lierre grimpant, pouvant servir à la réalisation de crème.

Comment récolter le lierre grimpant ?

Le lierre grimpant est assez commun, il ne vous sera pas très difficile d'en trouver dans la nature. 

Le lierre grimpant est une liane qui pousse généralement sur les murs, les arbres ou les clôtures. Ses feuilles sont vert foncé, persistantes et ont une forme caractéristique en forme de cœur avec des lobes, vous avez identifié le lierre grimpant voici comment le récolter :

  • La meilleure période pour récolter le lierre grimpant est généralement au début de l'automne lorsque la plante a accumulé le plus de principes actifs. Assurez-vous de choisir une journée sèche pour la récolte.
  • Munissez-vous de ciseaux propres et stérilisés, d'un panier ou d'un sac en papier pour collecter les feuilles.
  • Coupez les feuilles du lierre grimpant ensuite disposez les sur un plateau de séchage ou sur une claie dans un endroit chaud et bien ventilé, à l'abri de la lumière directe du soleil.
  • Laissez-les sécher complètement pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'elles deviennent cassantes au toucher. Assurez-vous qu'il n'y ait pas d'humidité résiduelle pour éviter la moisissure.
  • Une fois que les feuilles complètement sèches, conservez-les dans un récipient hermétique, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
  • Étiquetez le contenant avec le nom de la plante et la date de récolte.

Quels sont les usages reconnus de la plante médicinale de lierre grimpant ?

En relation avec ses vertus bronchopulmonaires :

  • trachéobronchite aiguë et chronique ;
  • lutte contre la formation excessive de mucosités visqueuses ;
  • toux grasse et productive ;
  • toux spasmodique.

En relation avec ses vertus circulatoires :

  • cellulite ;
  • rétention d'eau et œdèmes ; 
  • activation de la microcirculation cutanée.

Comment prendre ou utiliser le lierre grimpant ?

Usages thérapeutiques en interne :

Pour les affections respiratoires, la toux, l’asthme et la bronchite :

  • Infusion : Réalisez une décoction pendant 5 minutes avec une cuillère à soupe de feuille sèche de lierre grimpant par tasse, filtrez la préparation. Buvez-en 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas. Ne prolongez pas la cure plus de 10 jours en interne.

Usages thérapeutiques en externe :

Pour la cellulite, les ulcères, les furoncles, les petites plaies et les brûlures :

  • Cataplasme ou compresse : Comptez 50 grammes de plante sèche pour 1 litre d’eau. Laissez bouillir 10 minutes et infuser 10 minutes. Appliquez localement en compresse ou en cataplasmes.
  • Macérat huileux : Comment faire un mécérat huileux de lierre grimpant ?

Pour les maux de gorge et les inflammations de la bouche :

  • Gargarisme : Faire une infusion concentrée, utilisez en rince-bouche, en gargarisme ou en application locale.

Quelles plantes médicinales peuvent être associées au lierre grimpant ?

  • Pour améliorer la santé du système respiratoire et urinaire, et pour exercer une action antibactérienne : le thym et la réglisse.
  • En cas de bronchite avec toux grasse et productive : le pin, le sureau et le plantain.
  • En cas de toux spasmodique, notamment dans un contexte asthmatique ou allergique : le plantain et la réglisse.
  • En cas de bronchite chronique, notamment lors des épisodes d’exacerbation de toux productive : le radis noir et le sureau.
  • En cas de bronchite et de toux productive : la propolis.

Quelles sont les précautions à prendre avant d'utiliser le lierre grimpant ?

  • Les fruits du lierre grimpant sont toxiques à la dose de 2 ou 3 fruits, ils provoquent des troubles respiratoires, diarrhées et vomissements.
  • Les feuilles fraîches sont déconseillées en usage interne.
  • Certaines personnes peuvent présenter des réactions allergiques (dermites) au contact des feuilles fraîches de lierre grimpant ou de préparations à base de lierre.
  • Ne pas utiliser en interne sur une longue durée ou à forte dose (maximum 8 g par jour).
  • Déconseillée en interne chez les enfants de moins de 2 ans. 

Le saviez-vous ?

  • Comme les grands animaux marins (requins, reptiles marins, et cétacés) ont leur poisson pilote, le lierre grimpant a un hyménoptère qui lui lui est spécifiquement attaché, c'est l'abeille du lierre, Colletes héderae, une espèce solitaire.
  • Les Grecs anciens faisaient macérer les feuilles de lierre grimpant dans leur vin avant de la boire, dans le but précis de se protéger contre les empoisonnements.
  • Dionysos, le Dieu du vin, se faisait représenté avec une couronne de lierre grimpant, il pensait ainsi pouvoir préserver le buveur impénitent contre les effets secondaires de l'ivresse.
  • En médecin populaire, le lierre grimpant était considéré à la fois comme le "guérit-tout" et comme plante rattachée à la sorcellerie.
  • Les druides l'utilisaient pour confectionner des potions magiques.

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Bibliographie

Karine Jacquemard, naturopathe-herbaliste, Le guide de la phytothérapie au quotidien, Rusticas Editions,2019 | Dr Claudine Luu, 1000 remèdes à faire soi-même, Le guide Terre vivante, octobre 2021 | Dr Eric Lorrain, Grand manuel de phytothérapie, Les nouveaux chemins de la santé, Dunod, 2019 | Yves Vanopdenbosch, Herba Médicinalis, 210 monographies de plantes médicinales, Amyris, 2022 | Dubray Michel, Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Lucien Souny, 2018 | Morel Jean-Michel, Traité pratique de phytothérapie. Remèdes d'hier pour médecine de demain, Grancher, 2008 | Mulot Marie-Antoinette, Secrets d'une herboriste, Dauphin, 2009 | Loïc Ternissen, Le guide Ultime de l'Herboristerie, Albin Michel, 2022 | Mulot Marie Antoinette, Les 250 réponses de l'herboriste, Dauphin, 2009 (1993) | Anne McIntyre, Le guide complet de la Phytothérapie, Le courrier du Livre, 2011 | Carole Minker, 200 plantes qui guérissent, Larousse, 2015 | Thierry Folliard, herboriste et naturopathe, Le petit Larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes et leurs remèdes, 2016 | Maria Treben, Les simples du jardi de Dieu, Pratique des plantes médicinales pour bien-être et santé, Ennsthaler, 2007 | Christophe Bernard, Grand manuel pour fabriquer ses remèdes naturels, Jouvence Editions, 2018 | www.altheaprovence.com | www.wikiphyto.org | www.doctissimo.fr | www.vidal.fr


Les informations contenues dans ce texte ne visent pas à diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir une maladie quelconque. Les allégations concernant les bienfaits des plantes et des produits à base de plantes sont basées sur l'utilisation traditionnelle. Rédigé par un rédacteur scientifique pour le grand public, cet article présente l'état actuel des connaissances concernant le sujet abordé lors de sa mise à jour. Les progrès futurs en sciences pourraient rendre cet article partiellement ou totalement obsolète. Il ne doit pas être considéré comme une alternative aux recommandations de votre médecin ou pharmacien.